dimanche 7 janvier 2018

Nouvelles 2018 ! Tout va bien!

Bonjour, 
je vous souhaite à tous et à toutes une belle et excellente année. Puisse t-elle être sans tocs ni ruminations et sans anxiété... et surtout remplie de bonheur avec vos proches.

Vous me demandez souvent de mes nouvelles, alors pour tout vous dire je vais bien, simplement bien. Je vais au travail avec plaisir, j'adore mes élèves, je vis pleinement et j'essaie de profiter au mieux des moments simples de la vie entourée de ma famille (3 enfants et un mari ça occupe) et de mes amis. Rien à signaler. Plutôt cool donc.

Je voulais que vous sachiez que je lis chaque message que vous m'envoyez et que je tente de répondre à tous le monde (si le temps me le permet).
Néanmoins,  beaucoup d'entre vous me confient leurs angoisses, leurs phobies, me racontent en détails ce qu'ils vivent.... Mais ce n'est pas mon rôle de vous répondre à ce sujet car je ne suis ni un psy, ni une confidente, je ne puis donc me substituer à un professionnel, votre histoire personnelle vous appartient...Je ne peux que vous distiller avec la plus grande bienveillance quelques conseils qui m'ont été utiles...car j'aimerais que tous ceux qui souffrent d'anxiété puissent s'en sortir et être heureux.

J'essaierai d'être plus présente cette année et de vous fournir quelques conseils nouveaux, mais j'ai déjà dit l'essentiel il me semble et je ne vois guère ce que je pourrais rajouter de plus. Si vous avez des idées, n'hésitez pas.
Bonne guérison à tous et soyez heureux, la vie est courte !

mardi 30 mai 2017

Merci pour vos messages d'encouragement et petits conseils

Bonjour,

vous êtes très nombreux et nombreuses à m'écrire et je ne peux évidemment répondre à tout le monde, de fait, je m'en excuse.

Je tenais à vous remercier sincèrement pour vos gentils messages, bienveillants dans lesquels vous m'expliquer que mon blog est très positif et qu'il vous a apporté des solutions, du réconfort, et surtout de l'espoir, et ça c'est le plus important à mes yeux.
Je suis vraiment profondément touchée, cela me pousse à continuer, car je me sens utile et j'ai l'impression que j'apporte mon aide, même si elle est infime. 

Je sais que face aux phobies, aux ruminations et aux crises d'angoisse on doute souvent de soi-même, de nos capacités à dépasser tout cela, on ressent parfois une certaine lassitude et parfois un certain abattement.
Je voulais que vous sachiez que rien n'est jamais perdu, que vous êtes à la fois votre meilleur ami mais aussi votre pire ennemi, et qu'il faut absolument croire en vous malgré tout.

Vous seul êtes capable de faire changer les choses, avec de l'aide évidemment, cela est préférable et surtout beaucoup plus rassurant.
Pour aller de l'avant, il faut arrêter de vous poser en victime (Pourquoi moi? Qu'ai-je fait? Pourquoi ne suis-je pas normal? ....) et essayer de modifier votre façon d'être et de penser.
La plupart des anxieux ont des schémas de pensées très négatifs et ils voient très souvent le verre à moitié vide plutôt qu'à moitié plein... Ce sont des schémas cognitifs qui génèrent des pensées automatiques. Si vous changez vos schémas de pensées, vous modifierez vos pensées automatiques.
Il faut essayer de changer cela car le positif entraine le positif. Il faut pour cela apprendre à avoir confiance en vous et ne pas vous dévaloriser.
La clé de la guérison est pour moi la bienveillance : soyez bienveillant avec vous-même, accordez-vous le droit de ne pas être parfait, pas comme les autres. Faites de votre différence une richesse. Vous êtes sans doute plus sensible, plus émotif, mais ce n'est pas grave. Au contraire. 

Je vous conseille de faire des exercices pour changer vos pensées et de lire des bouquins sur la pensée positive, ça aide vraiment beaucoup. Nourrissez-vous de positif!
Je vous conseille également de vous entourer de gens positifs car les gens négatifs vous polluent énormément, et si vous êtes comme moi, très emphatique, vous absorbez toutes ces énergies négatives.

En ce qui concerne les phobies d'impulsion et autres ruminations, voici ce que je préconise : 
- d'aller voir un psychiatre spécialisé en TCC ou un psychologue
- d'en parler à vos proches même si ce n'est pas évident (j'ai fait un post à ce sujet)
- de vous exposer le plus possible à ce qui vous fait peur
- de ne jamais fuir les situations qui vous font peur même si elles génèrent une angoisse incroyable
- de pratiquer la respiration abdominale 
- de méditer et de pratiquer la pleine conscience
- de faire du sport (essentiel!) 
- de lire des livres sur ce dont vous souffrez
- de ne PAS aller sur internet pour vous rassurer, il n'y a rien de plus anxiogène que les forums où tous les gens parlent de leurs problèmes!!! Ce sont des rituels de réassurance. Plus d'internet! Vous verrez ça marche bien.
- acceptez vos pensées, ne les combattez pas
- soyez indulgent avec vous même et ne vous culpabilisez pas
- dites vous bien que vous êtes tout à fait normal!
- dites vous que ces pensées sont farfelues et qu'elles ne sont pas vraies!!! CE N EST PAS VRAI! 

Par ailleurs, je voulais vous dire que vous êtes nombreux à me confier vos problèmes et à vouloir échanger avec moi, mais je ne suis pas la bonne personne car je ne suis pas compétente à ce sujet, je ne suis pas un psy! Je n'ai pas non plus les épaules assez larges pour "supporter" tous vos maux. 
Je pense vous fournir tous les outils et conseils nécessaires pour vous aider à guérir, je ne puis me substituer à un psy.  
Vous pouvez bien sur continuer à m'envoyer des messages d'encouragement et des idées sur des posts éventuels, ça me fera toujours plaisir! 
Bonne guérison!


jeudi 18 mai 2017

Ruminations et pensées obsessionnelles : quand le tourbillon infernal commence! Un protocole à mettre en place pour les stopper!

Bonjour à tous et à toutes,

il y a quelques temps de cela, j'ai eu ce que j'appelle une "crise" de pensées obsessionnelles, je ne parle pas de phobies d'impulsion, mais de pensées qui tournent en boucle comme un poisson rouge dans son bocal sans qu'il y ait un bouton "pause" pour les arrêter.

En effet, même si je suis guérie des phobies d'impulsion, il m'arrive de temps à autre, grande anxieuse que je suis, d'avoir des pensées dites obsessionnelles, des ruminations sur tel ou tel sujet, ainsi par exemple :
- ça peut-être "tiens je me sens oppressée... qu'est-ce qui va m'arriver encore?, c'est nul d'être oppressée, pourquoi les autres ne le sont pas, pourquoi moi, et pourquoi ça m'arrive alors qu'il n'y a aucune raison que je le sois ? Et si un jour je n'arrive plus à supporter mon stress que va t-il se passer? ";
 - ou encore "Tiens, je sens que j'ai moins d'envies et de motivation en ce moment, peut-être que je suis un peu déprimée, c'est comme ça que ça commence non la dépression, et si je faisais un burn-out sans m'en rendre compte? "

 Bref, ce sont des pensées stériles, négatives, et totalement absurdes qui s'installent, tout doucement, de façon pernicieuse pour ensuite tourner en boucle toute la journée : vous y pensez au réveil, sous la douche, en déjeunant, dans la voiture....
Bref, ces ruminations, excessives et obsessionnelles envahissent votre esprit comme un virus et vous rongent de l'intérieur. Elles vous remplissent, vous bouffent et vous font oublier l'essentiel : le moment présent. 

Le pire, et je dis bien le pire, c'est que vous êtes persuadé au fond de vous qu'il y une part de vérité dans vos pensées, que c'est peut-être vrai finalement, que si vous y pensez ce n'est pas pour rien, et vous confondez alors pensées et réalité.
Ce qui est terrible, c'est que vous savez néanmoins au fond de vous que tout cela est faux et n'a aucun sens. La psy m'avait dit une chose qui m'avait fait beaucoup de bien, c'est : "vous n'êtes pas responsable de vos pensées, elles s'imposent à vous, ne vous sentez pas coupable, vous n'y êtes pour rien".  En gros, c'est juste votre esprit qui déconne. 

Pour ma part je reste presque "admirative" voire "fascinée" (c'est ironique évidemment) de la force de persuasion de l'esprit, comment peut-il à ce point inventer des bêtises pareilles et presque parvenir à vous tromper ? C'est incroyable tout de même la puissance de la pensée. Dans un sens comme dans un autre d'ailleurs!

 Ce qui est dingue ce sont les sensations associées aux pensées. Pour ma part quand je commence "mes crises de TOCS", je suis souvent seule et je ne fais rien de particulier. Je me sens stressée, oppressée. Et je ne fais qu'y penser. Et je pense que j'y pense, et ça me saoule. Et plus j'y pense, plus je suis agacée et plus je suis oppressée et plus j'ai des anticipations anxieuses et plus je vais établir des scénarios catastrophes complètement loufoques dont je suis la principale héroïne évidemment!

Du grand n'importe quoi! 
Je sais que ces crises passagères ne durent que quelques jours, et que lorsque j'y repense je me dis qu'au final ce n'était rien du tout, mais quand je suis dedans, j'ai l'impression que je n'en sortirai jamais et je ne vois que le négatif et je suis en mode "scénarios catastrophes".
C'est chiant et franchement pénible. "Punaise sacré cerveau, fous moi la paix! Laisse moi vivre et profiter de la vie sans me faire chier!" (Désolée pour la vulgarité mais il me gonfle celui-là parfois).

C'est pour cela que j'écris aujourd'hui car il faut impérativement lorsque ça vous arrive que vous sachiez que vos pensées ne sont que des inventions de votre esprit destinées à vous pourrir la vie. Rien de plus. Rien de moins. Des pensées et basta! Elles ne sont ni vraies, ni importantes, elles ne représentent rien. Il ne faut surtout pas les écouter, encore moins y croire, et surtout ne pas essayer de les rejeter. Plus vous allez vouloir vous en débarrasser, plus elles vont rester accrochées comme des sangsues. Il ne faut pas en tenir compte. Elles vont partir.

 Mais vous pouvez déclencher un processus pour les faire partir plus vite
- Les reconnaître, les admettre : "Ok, ce sont mes obsessions, mes tocs, mes ruminations. Je sais que ce n'est pas vrai, je m'en fiche".
 - Ecrivez-les. Elles vous paraitront totalement débiles une fois écrites, et je dirais même encore plus débiles et absurdes. Critiquez-les.
 - Faites quelque chose que vous aimez franchement, pour vous occuper, quelque chose qui vous fait plaisir (pour ma part c'est la cuisine). Ce n'est pas de l'évitement. Il faut couper le cercle infernal.
 - Ne les laisser pas s'immiscer. Si vous les laissez faire, elles vont rester durablement et vous serez "foutus" pour quelques jours.
 - Dites-vous : "Qui est le plus fort? Moi ou mes pensées? Qui dirige ma vie? Moi ou mes pensées?" C'est vous bien sur!
 - Faites du sport! Rien de tel que de la dopamine pour se faire du bien au corps et à l'esprit!
 - Faites une séance de relaxation. 

 Pour ma part, ce petit protocole fonctionne bien. Certains éléments m'ont été fournis et conseillés par la psy, d'autres, je les ai expérimentés à force d'expérience (youpiii ou pas... je m'en passerai bien de cette expérience là).
 Bref. Ne croyez pas en vos scénarios. Certains d'entre vous me demandent souvent si ce qu'ils pensent est vrai. Non ça ne l'est pas évidemment!

 Bon courage sur votre chemin de guérison!

mardi 4 avril 2017

Nouvelles de 2017 : tout va bien!

Bonjour,

je prends trois minutes pour écrire quelques mots et vous donner quelques nouvelles, difficile de trouver du temps avec trois enfants....lorsque la journée de travail se termine c'est la deuxième journée de travail qui commence à la maison.

Depuis un an, c'est à dire depuis la naissance des jumelles, nous n'avons pas arrêté. Nous avons eu (et avons toujours) un rythme effréné, intense, où nous avons toujours l'impression de courir.... Nous n'avons peu voire pas de temps pour nous... enfin si,  le soir à partir de 22h...
Sans compter le sommeil.... inexistant, car nous n'avons pas dormi pendant un an car nos nuits ont été rythmées par 4 à 5 réveils nocturnes en moyenne.... Nous étions éreintés, exténués, nous tenions sur les nerfs, car oui, nerveusement c'était épuisant et très éprouvant. Mais nous y sommes arrivés, et avec brio! Et aujourd'hui elles dorment enfin! OUF!

Autant vous dire que je redoutais que ces fichues phobies reviennent car je sais pertinemment qu'avec la fatigue elles déboulent en force.... et bien non! Elles ont essayé quand même de m'envahir à quelques reprises, mais elles sont reparties aussi vite qu'elles étaient venues car je savais, je savais qu'elles n'avaient pas d'importance et qu'il fallait que je les laisse filer.

Si on leur laisse trop de place, elles s'installent durablement. 

Si on fait l'effort, oui car c'est un effort de les laisser passer et de ne pas y croire, alors on peut gagner. 

Il faut se donner les coups de pouce nécessaires à notre propre réussite. Il faut essayer coûte que coûte, il ne faut jamais se laisser abattre, il ne faut jamais être pessimiste ni fataliste. 

Alors oui de temps en temps, je suis fatiguée et irritable, parfois oppressée, mais c'est comme ça. C'est mon tempérament, je suis d'un naturel anxieux. Ca me saoule, parfois d'être comme ça, je dois bien vous l'avouer, mais je me suis résignée à force !

Dans ces cas là, il faut que je lève le pied et que je souffle, même si j'ai du mal à le faire car tout simplement. je n'ai pas le temps de le faire.

Pour cela, la respiration abdominale m'aide beaucoup. J'aimerais prendre le temps de méditer car cela me ferait beaucoup de bien de me poser mais c'est compliqué (pas de temps encore une fois). Je reprendrai sans doute plus tard car cela me manque.
Je pratique néanmoins la pleine conscience au quotidien, et ce, le plus souvent possible. Avec des enfants en bas âge il est facile d'être en pleine conscience car ils s'émerveillent de tout : une fleur, un morceau de nourriture, une texture différente... Les enfants sont en pleine conscience constamment et j'essaie de faire comme mes enfants, c'est à dire prendre le temps de regarder les choses telles qu'elles sont. Je regarde, je respire, je goûte... Et je me délecte de les voir ainsi avec leurs petits yeux écarquillés qui découvrent le monde. Il n'y a rien de plus beau.

Mes enfants et mon mari sont mon grand bonheur. J'en suis très fière et c'est ce qui me booste pour me dépasser chaque jour.

J'essaierai de revenir plus souvent et d'écrire des choses utiles. J'envisage un petit sondage afin de savoir quels sont les thèmes que vous aimeriez que j'aborde.
J'ai peut-être un projet de bouquin avec la psy sur les phobies.... A voir si ça peut vous intéresser.

Bonne continuation. (Je relirai demain pour les fautes...)





mardi 24 mai 2016

FICHE 2 : MEDITATION DE PLEINE CONSCIENCE : NON JUGEMENT ET RESPIRATION

Voici la deuxième fiche de méditation de pleine conscience.
J'espère que vous avez réussi à méditer selon les conseils que je vous ai donnés....
Pas évident au début de laisser s'écouler les pensées, de faire ce va-et-vient permanent entre le moment présent et les pensées....mais à force d'entrainement on y arrive, plus facilement, et surtout plus rapidement, cela devient un automatisme : l'instant présent prend plus de place que vos pensées et surtout il devient prégnant.
Les ruminations font place au moment, celui qui est là, juste là, et qui demande simplement toute votre attention, car lorsque vous êtes plongés dans vos pensées, vous n'êtes plus là mais dans un ailleurs lointain, un ailleurs très éloigné de l'essentiel.
Pour ma part, je n'aimais pas vraiment cet exercice du body scan, déjà parce qu'il durait longtemps, mais aussi parce qu'il était trop guidé....sans compter qu'il fallait imaginer respirer par les pieds et sentir son souffle à travers tout son corps ^^.... Un peu perché quand même comme truc. Mais bon, il fait partie des exercices fondamentaux donc...Passage obligé si je puis dire.

Mes difficultés lorsque j'ai commencé :

- Trouver du temps pour méditer.... Quand on est une femme active qui a des enfants, il n'est pas aisé de trouver le temps nécessaire pour méditer. Je médite le soir surtout, mais le problème c'est que j'ai une fâcheuse tendance à m'endormir... et ça ce n'est pas top...
Après on trouve souvent cette excuse de "je n'ai pas le temps de méditer" .... mais cette excuse n'en est pas une car on trouve toujours 20mn dans sa journée... Au lieu de regarder la télé ou son portable, on a le temps de méditer...!

- Essayer de ne pas juger ma session de méditation : "J'ai réussi", "j'ai échoué", "je ne l'ai pas bien fait". Ce n'est surtout pas ce qu'il faut faire.

- J'avais l'impression que j'étais souvent perdue dans mes pensées...Normal, comme tout le monde...

==> Objectif = ne pas juger ce que l'on est en train de faire :

- Partir du principe qu'il n'y a aucun but à atteindre, il s'agit simplement d'amener votre esprit là où on vous dit d'aller. Suivez le guide, la bande son. Faites l'exercice, c'est tout, sans rien en attendre.

- Accepter ce qui est là (vos pensées, vos sensations corporelles, le fait que vous vous soyez assoupis, que vous soyez moins concentrés...).

- Si votre esprit voyage beaucoup, observez vos pensées comme des nuages dans le ciel, éphémères et légers, et ramenez avec douceur votre esprit vers l'exercice.

- N'essayez pas de lutter contre vos pensées intrusives et déplaisantes car vous allez créer un monologue intérieur qui va vous distraire et vous écarter de l'essentiel : l'exercice.

- Soyez bienveillant avec vous-même, ne vous jugez pas!

==> Exercices à faire durant la semaine : 

- Faites le body scan tous les jours....(oui encore!)  et notez vos impressions sur un papier (cf fiche 1).

- Choisissez une autre action  à faire en pleine conscience qu'il faudra ajouter aux autres : se laver les dents, prendre une douche, donner à manger aux enfants, lire un livre aux enfants, manger, faire les courses.... Soyez à ce que vous faites!

- Prenez quelques minutes plusieurs fois dans la journée pour respirer en pleine conscience. Il s'agit d'observer les allers et retours de votre souffle, tranquillement,en prenant le temps de vous poser et de faire une pause pour contempler ce qui est là : votre souffle, vous, l'instant (ex : lorsque vous attendez à un feu en voiture, en vous réveillant, en vous couchant...)

- Une fois par jour noter les moments agréables de votre journée en détaillant :  ce que vous avez ressenti durant ce moment, quelles sont les pensées qui ont accompagné ce moment...

samedi 7 mai 2016

FICHE 1 MEDITATION DE PLEINE CONSCIENCE : FOCALISER SON ESPRIT SUR CE QUI EST LA

Le temps s'est considérablement écoulé depuis que je n'ai pas écrit.
Rassurez-vous, tout va bien! La famille s'est juste "beaucoup" agrandie d'un seul coup, puisque nous sommes passés de 3 à...... 5! Je n'ai donc pas trop de temps pour moi, encore moins le temps d'écrire! Ce petit monde est seulement très chronophage !!

Cela fait longtemps que je voulais rédiger les fiches sur la méditation de pleine conscience car le programme mbct que j'ai suivi durant 8 semaines m'a énormément apporté et m'a permis d'avoir un regard différent sur mes pensées, mes émotions et l'instant présent tel que je l'envisageais auparavant.

Grâce à ce programme vous allez modifier vos schémas de penser et changer vos vieilles et mauvaises habitudes ancrées depuis trop longtemps dans votre esprit.

Pour cela il faut :
- Prendre du temps pour le faire
- Faire des efforts
- Accepter les difficultés, ce qui est déplaisant afin d'y faire face
- Ne pas se décourager, être tenace et patient car les résultats ne seront peut-être pas immédiats
- Persévérer afin de progresser

Exercice 1 :
1. Prenez une noix ou une amande....ou autre chose!
2. Observez-la, tranquillement.Quels sont ses reflets avec la lumière? Ses aspérités? Ses couleurs? Sa forme?
3. Touchez-la. Est-elle rugueuse? Douce?
4. Croquez-la. Quel gout a-t-elle? Est-ce agréable?

Durant l'exercice, votre esprit s'est-il égaré? 
Est-il parti ailleurs? Quelles ont été vos pensées? 
Si vous avez pensé à autre chose, rien de plus normal et de plus humain.
Vous allez apprendre à revenir au fur et à mesure à ce qui est essentiel : le moment présent.
 A chaque fois que votre esprit partira, il faudra le faire revenir à ce que vous faites, comme un élastique ou un fil rattaché à un bilboquet. Ce mouvement de va et vient permanent de votre esprit vous permettra, à terme, de revenir plus vite à l'instant présent sans vous laisser embourber dans vos pensées.
Vous faites à manger? Vous pensez à mille choses à la fois comme ce qu'il vous reste à faire, ce que vous ferez demain, ce que vous auriez dû faire aujourd'hui? On s'en fiche! Ce qui compte c'est d'être là, de regarder et d'apprécier les odeurs, les couleurs des légumes que vous êtes en train de couper, les saveurs....
A chaque fois que votre esprit voudra s'égarer, ramenez-le à l'instant présent, sans cesse. Ce n'est pas un échec de penser à autre chose, c'est normal, mais en faisant cet effort constant vous prendrez conscience que vous n'étiez pas dans l'instant présent.

Exercice 2 : Bodyscan ou scan corporel
Pour cela vous devez trouver une bande son sur internet qui vous dirigera durant l'exercice.
Cherchez dans google "body scan ou scan corporel".
J'essaierai de mettre des liens quand j'aurai le temps (je ne peux pas mettre la bande son qui m'a été fournie pour des raisons d'auteur).
Il s'agit de focaliser votre attention sur toutes les parties de votre corps, petit à petit, tout en respirant calmement. Il faudra faire ce mouvement de va et vient permanent de votre esprit dont je vous parlais précédemment.
Il ne faut pas vous dire après l'exercice "j'ai trop pensé, je n'y suis pas arrivé, je suis nul/le je n'y arrive pas, je ne fais pas bien l'exercice".
Ne vous jugez pas, ne jugez pas ce que vous avez fait. C'est comme ça, c'est tout, et cela sera différent chaque jour. Cet exercice sera votre expérience du moment.

Durant la semaine qui arrive : 
- Faire l'exercice du body scan une fois par jour.
Notez ensuite votre ressenti, vos pensées, vos éventuelles difficultés (esprit encombré, fatigue, endormissement...) ou le plaisir éprouvé, les sensations agréables. 

Au moins 20mn par jour.

- Choisir deux (ou plus) activités à faire en pleine conscience : se doucher, se brosser les dents, conduire, faire les courses.... Il s'agira de vous concentrez et de ramener sans arrêt votre esprit à ce que vous serez en train de faire. Notez également votre ressenti.

Bon courage! 
Si vous avez décidé de commencer la méditation de pleine conscience c'est que vous savez qu'il faut changer quelque chose dans votre manière de penser et de faire.... Vous êtes sur la bonne voie!