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mardi 30 juin 2015

FICHE N°5 : EVITER LES FORUMS ET INTERNET POUR EVITER D'ENTRETENIR LES PHOBIES D'IMPULSION (rituels de réassurance)

Lorsque nous avons des phobies d'impulsion, nous cherchons à tout prix à nous rassurer par tous les moyens qui existent, et surtout grâce à internet.

Alors nous allons passer des heures et des heures à chercher désespérément des solutions, des témoignages de guérison, des explications sur les causes de ces phobies, sur le déclenchement de ses phobies, à quel âge cela arrive, pourquoi, des médicaments ou des plantes qui pourraient atténuer ou voire faire disparaître ces vilaines pensées (comme si la magie existait...), enfin.... de nombreuses explications pour se rassurer.
Or, en cherchant pendant des heures des explications sur vos phobies, vous allez les entretenir et accentuer vos angoisses. 



==> D'ailleurs, posez-vous et faites un calcul, soyez honnete avec vous-même. Demandez-vous combien de temps vous passez sur internet à chercher des explications sur les phobies d'impulsion.....C'est souvent révélateur.

Je me suis rendue compte, grâce à ma psy, que je passais des heures sur internet à chercher des choses et d'autres sur les forums à propos des phobies d'impulsion. ERREUR! 





Elle m'a dit qu'il s'agissait de rituels de réassurance.

 En effet, les phobies d'impulsion sont des sortes de TOCS de pensée et comme tous les toqués, nous souhaitons supprimer ce qui nous ennuie : ceux qui ont peur des maladies vont se laver les mains 10fois, ceux qui ont la phobie de la saleté vont faire le ménage à outrance, et ceux qui souffrent de phobies d'impulsion vont essayer de trouver des choses qui les rassurent.... sur internet.

Peut-être qu'un certain apaisement va se faire sentir sur le moment en lisant certains textes, mais en cherchant, vous allez tomber sur des témoignages négatifs qui vont vous faire ruminer encore plus : "Ah, lui a dit ça, c'est peut-être vrai? Et si ça m'arrivait..." Et si? ....".
Vous allez vous attacher à une petite phrase anodine que vous avez lue et qui va vous faire flipper terriblement (ça m'est arrivé plusieurs fois...), qui va être source d'angoisse.
Vous allez donc trouver de nouvelles sources de rumination car les gens racontent plus leurs malheurs que leur guérison. Les témoignages de guérison sont rares.


Arrêtez donc internet (sauf mon site évidemment ;) ) !
Bannissez les forums !
Bannissez google ! 
Lâchez prise ! 
Laissez vos phobies d'impulsion dans leur coin ! 
En cherchant désespérément des explications vous les entretenez et vous accentuez vos angoisses ! 
Les solutions vous les connaissez : Thérapie comportementale et cognitive = exposition + méditation.

Aujourd'hui, je m'interdis d'aller chercher quoi que ce soit sur les forums, je ne parle pas des phobies d'impulsion, mais des trucs sur les angoisses par exemple ou sur les maladies. Cela ne sert à rien.
 Je pense que c'est vraiment nécessaire si vous voulez aller mieux. Vraiment. J'ai vu la différence. 
Internet entretient une certaine dépendance... 




jeudi 18 juin 2015

FICHE N°4 : PARLER DE SES PHOBIES D'IMPULSION A SES PROCHES POUR NE PLUS EN AVOIR HONTE

Parler. Se confier. Avouer ce qui nous tourmente et ce dont on souffre. Ce n'est pas évident. Mais cela fait partie du processus de guérison. C'est la psychiatre qui m'a dit que cela était indispensable pour guérir, qu'il fallait en parler pour éviter d'être dans un état permanent de culpabilité.

Pour moi, cela était impensable : "Quoi? Avouer à mon conjoint mes idées bizarres? Que j'ai peur d'un couteau? Que j'ai peur de lui faire du mal? Que j'ai peur de devenir folle? ".
J'ai mis pas mal de temps à accepter l'idée. Pour moi, ces pensées sont tellement horribles et débiles, qu'on ne peut les avouer. Quiconque raconterait cela serait pris pour un fou (enfin selon moi). Et puis, à force d'en discuter avec la psy, j'ai décidé de franchir le pas.

Nous avons travailler la formulation afin que cela ne soit ni trop bizarre, ni trop violent. Il s'agissait de parler de cette phobie tout en la dédramatisant. Évidemment c'est plus facile d'avouer sa peur des araignées ou des ascenseurs, les gens sont sans doute plus compréhensifs. Mais la peur de faire mal aux gens? Hum hum...

Effectivement, on en parle moins, pourtant cela devient de plus en plus courant j'ai l'impression.
Bref, toujours est-il que je me suis confiée à mon conjoint, en lui disant que j'avais une peur panique de faire du mal aux gens et de me faire du mal, que c'était une peur qui était déclenchée par la vue des objets tranchants ou coupants, des stylos, que c'était une manifestation, un symptôme du stress, que cela se guérissait très bien et que cela n'était rien de grave, mais que cela m'angoissait terriblement. Je lui ai dit qu'il fallait que je fasse des exercices d'exposition afin de supprimer mes peurs. Je lui ai dit que j'étais en souffrance, car je ne comprenais pas ce qui m'arrivait. Je lui ai dit que j'aurais préféré avoir des tocs visibles, comme récurer 10fois la salle de bain, ou appuyer 5 fois sur un interrupteur, car cela se voyait et pouvait plus facilement se contrôler. Mais les pensées sont invisibles et sont un véritable fardeau qu'il faut porter et supporter. On ne peut lutter contre. Il ne faut pas d'ailleurs.

Après avoir expliqué cela, il s'est montré très bienveillant, m'a rassuré, m'a dit que j'étais tout à fait normale, qu'il n'était pas inquiet et n'avait pas peur, qu'il allait m'aider à faire mes exercices.
Malgré ma grande appréhension, j'ai ressenti un immense soulagement.
Je ne gardais plus ça pour moi, car les phobies d'impulsion on en a franchement honte, il est difficile de se confier car on a peur de ce que pourraient penser les gens.

Mais, je vous certifie que cela fait un bien fou!!!
J'ai versé des litres de larmes et un poids est tombé. J'ai beaucoup moins culpabilisé et je pense que cela a largement contribué à ma guérison.
Du coup, j'en ai aussi parlé à ma mère et à ma meilleure amie. J'ai été surprise car elles ont été bienveillantes et compréhensives.


Alors, même si ce n'est pas facile. Il faut oser. Franchissez le pas.
Demandez conseil auprès de votre thérapeute. Essayez de trouver les mots justes. Vous serez soulagé, vous n'aurez plus honte et vous ne serez plus rongé par la culpabilité! Vous allez DÉDRAMATISER!

mardi 26 mai 2015

FICHE N°2 : Cerner ses phobies d'impulsion pour mieux les vaincre (auto-observation TCC)

Afin de bien comprendre ce qui vous fait peur et voir si vous avez des rituels de réassurance, il est utile de coucher sur le papier vos pensées. Ce n'est pas parce que vous allez les noter qu'elles vont devenir réalité, mais cela vous permettra d'analyser ce qui vous fait peur et de prendre de la distance par rapport à vos pensées obsessionnelles.
Pour cela, vous allez tenir un journal de bord pendant quelques semaines.
Vous allez noter vos pensées obsessionnelles, les situations qui les déclenchent...

J'avais réalisé ce tableau avec ma psychiatre et cela m'a été très utile pour comprendre ce qui me faisait peur.

Faites un tableau avec 6 colonnes : - Dans la 1ère colonne, notez le contexte qui déclenche vos pensées (seul(e), avec conjoint, bébé,à la maison, je ne fais rien, je suis occupé(e)).

- Dans la 2ème colonne, notez vos pensées, votre monologue intérieur ainsi que le pourcentage de croyance à vos pensées : "J'y crois à 10% ou à 80%")

- Dans la 3ème colonne, notez votre comportement : Que faites-vous? Vous évitez une situation? Vous partez de la pièce?

- Dans la 4ème colonne, notez vos sensations physiques : ce que vous ressentez. Êtes-vous oppressé(e)? Avez-vous une boule dans l'estomac?

- Dans la 5ème colonne, notez votre niveau d'anxiété sur 1 à 10;

- Dans la 6ème colonne, notez ce que vous devriez vous dire normalement : "Je n'ai pas de raison d'avoir peur..." 

==> Ce tableau doit être rempli sur le moment ou 2 heures après. Pas plus.
Vous allez ainsi voir ce qui déclenche vos pensées et quelles sont celles que vous craignez le plus.

La 1ère fois que j'ai eu des phobies d'impulsion, je traversais une période difficile de ma vie : avortement, concours. Bref, c'était l'horreur. J'étais hyper anxieuse et c'est arrivé un soir où j'enlaçais mon conjoint et je me suis vue en train de l'étrangler. J'ai eu cette vision pendant des jours, et j'en ai eu d'autres qui sont arrivées. C'était terrible. J'avais très peur.
Peur de moi-même, de ce que j'étais, de ce que je pouvais faire.
"Pourquoi cela m’arrivait à moi?"

Je me suis renseignée sur internet pendant de longues heures et j'ai découvert ce dont je souffrais : les phobies d'impulsion.
Pendant plus d'un an, j'avais peur des couteaux, des fourchettes, des ciseaux, des sacs en plastique, je n'osais plus regarder le journal télévisé, des séries policières ou des films d'horreur. C'était intenable. J'avais l'impression de devenir folle.

Et puis, j'ai beaucoup lu sur la TCC et j'ai compris qu'il ne fallait pas éviter les situations dont on avait peur. Alors je me suis forcée à regarder des films, à jouer avec des couteaux...
Et puis, c'est passé.

Mais c'est revenu. 3 ans après. Avec une violence extrême.
Je bossais énormément les soirs et les week-end, j'étais très stressée. Et puis, mes phobies d'impulsion se sont déclenchées. C'est drôle j'avais oublié tout mon bon sens, tout ce que j'avais appris dessus.
Comme si c'était la première fois que ça m'arrivait.
J'étais extrêmement angoissée : j'ai fait ma première crise de panique.
Et oui, comme si ce n'était pas assez compliqué, un autre problème est venu se greffer : le trouble panique. CHARMANT.


Lorsqu'elles sont revenues j'aurais du consulter tout de suite ma future psychiatre spécialiste en TCC, je pense que j'aurais évité de développer ce trouble panique. J'ai cru que je pouvais y arriver seule. J'ai attendu 2 mois durant lesquels j'ai vécu dans l'angoisse. Et puis, j'ai fini par appeler.

==> Ce rendez-vous a été un immense soulagement : je n'étais ni schizophrène, ni folle, juste très anxieuse. J'ai pleuré des litres de larmes et nous avons commencé la TCC. Heureusement.

Sans anti-dépresseurs et sans anxiolytiques. Elle m'a sauvée.

Le plus dur n'a pas été de vaincre les phobies d'impulsion au final mais plutôt le trouble panique. Comme quoi...
Cela a mis quelques mois je dirais (2 mois je pense).

Et puis c'est revenu après mon accouchement.

La fatigue est un déclencheur évident chez moi tout comme les périodes de stress, de surmenage
. Mais cette fois-ci, je n'en avais plus peur. Je lui en ai parlé, on a dédramatisé la situation et très vite tout est rentré dans l'ordre.
Là, cela fait 2ans que je suis tranquille, malgré de grosses périodes de stress au boulot.
Donc je croise les doigts. Je sais par contre, que je ne suis pas à l'abri d'une rechute, mais cela ne me fait plus peur.
D'autres fiches sur les phobies d'impulsion vont arriver dans les prochains jours.
En espérant que certain(e)s trouvent des solutions et du réconfort.
==> Ne désespérez pas, l'enfer a une fin même si on croit qu'on va vivre avec toute sa vie...

FICHE N°1 = Les phobies d'impulsion : qu'est-ce que c'est?

Les phobies d'impulsion qu'est-ce que c'est?

Ce sont des idées intrusives, des pensées qui arrivent sans qu'on s'y attende, qui vous envahissent de façon obsessionnelle et dont vous avez peur.
Cela arrive un jour, sans crier gare et vous pensez devenir fou.

Pourquoi?


Car vous avez des pensées terribles et culpabilisantes : vous vous voyez vous jeter du balcon, foncer sur quelqu'un en voiture, poignarder ou étrangler votre conjoint, balancer votre bébé contre le mur ou l'étouffer dans les couvertures, dire des insultes en public, avoir un comportement déplacé... 

Ce sont des images horribles qui s'impriment dans votre esprit et qui tournent en boucle.
Vous avez peur.
Vous commencez à douter de vous
: "si je pense cela, cela veut dire que je suis capable du pire? Si je pense cela, cela veut dire que j'ai envie de le faire? Ce n'est pas normal de penser des choses comme cela! Je suis fou ou folle. Mais qu'est-ce qui m'arrive?"

Alors, afin de vous débarrasser de vos pensées, vous allez lutter des heures et des heures pour éviter d'avoir ces affreuses pensées.
Mais, en voulant les chasser vous allez les renforcer. Elles vont être de plus en plus présentes.
Et vous allez en avoir de plus en plus peur.

Vous ne pouvez en parler à personne car toutes les personnes "normales", même vos proches, vous direz que vous êtes anormales et que vous devriez vous faire soigner.

De fait, vous vous renfermez, vous culpabilisez et vous avez honte.


Vous allez commencer à vous demander si vous ne devenez pas fou, si vous n'êtes pas schizophrène ou psychopathe.
Vous allez développer de l'angoisse car vous allez avoir peur de vous-même et de ce que vous pourriez faire.
"Et si je passais à l'acte?" "Peut-être que ce sont de vraies pensées? Peut-être que j'ai réellement envie de le faire?"

==> Sauf que tout cela est faux. Ce sont des phobies d'impulsion. Des pensées intrusives qui vont venir vous hantez sans cesse et que vous allez renforcer sans vous en rendre compte.


Tout le monde a des pensées de ce genre, sauf que les gens n'y prêtent pas attention
: on a peur de renverser une tasse de café sur son enfant, de rouler trop vite et de mettre la voiture dans le fossé, de faire quelque chose sans faire exprès.
Sauf que, chez les gens qui souffrent de phobies d'impulsion, un jour où vous étiez anxieux, votre cerveau a pris un mauvais chemin et vos pensées ont pris trop de place, vous les avez prises au 1er degrés, pour argent comptant.

Et là, le doute a commencé et les questions interminables aussi : Et si? Et si?

Vous allez sentir une anxiété démesurée et vous allez être épuisé(e) à force de lutter contre vos pensées. Question de survie mentale et de défense. Rien de plus normal.

Rassurez-vous, vous n'êtes pas fou ou folle! Vous êtes au contraire très normal(e).

Comme me l'a dit ma psychiatre, une personne démente ne culpabiliserait pas et n'aurait pas peur de ses pensées. Vous êtes seulement une personne hypersensible et très anxieuse. Vous souffrez de troubles obsessionnels. Cela se soigne. Et même très bien. Je n'en souffre plus désormais. Ce ne sont que des pensées. Rien de plus.

vendredi 23 mai 2014

Guérir des tocs, phobies d'impulsion, attaques de panique solutions pour s'en sortir

J'ai cherché pendant des heures, des jours, des solutions pour vaincre mes tocs, pour les combattre. Je cherchais des témoignages de guérison, des astuces qui pouvaient aider, souvent en vain. Comme le dit ma psy : "Les gens écrivent quand ils vont mal, mais pas quand ils vont bien". Ce n'est pas faux.

Je vais essayer de vous livrer ce qui a marché pour moi, même si des rechutes s'opèrent de temps à autre. Cela ne voudra pas dire que cela marchera pour vous, néanmoins, cela peut vous être utile. Je n'ai jamais voulu, par choix, prendre de médicaments. J'ai choisi des solutions alternatives.
Pour moi (et pour ma psy), tant que j'arrive à mener une vie normale et que mes tocs ne m'empêchent pas de faire des choses, je n'en ai pas besoin. S'il s'avère qu'un jour ce n'est plus le cas, j'envisagerai sans doute les choses autrement.
Je pense (et ce n'est que mon avis) que les médicaments sont le dernier recours quand vous n'en pouvez plus. Mais tant que vous êtes capables d'endurer, de surmonter vos peurs, il faut essayer ainsi. Si vous êtes submergés et déprimés, là c'est une autre histoire.

Bref, passons à ce qui m'a aidé à aller mieux. 

- Tout d'abord, ce qui m'a été le plus utile a été de suivre une thérapie comportementale cognitive et de tomber sur une excellente psychiatre, le docteur D. Grâce à cela, j'ai compris les mécanismes de l'angoisse, l'hyperventilation, les peurs, les évitements, les expositions et j'ai pu réaliser des exercices concrets et travailler sur mes peurs. Me confronter à moi-même.
Je pourrais éventuellement présenter certains exercices si cela intéresse des personnes.

- Ensuite, je me suis beaucoup documentée. J'ai énormément lu sur la question pour comprendre. A force de lire et relire, vous comprenez et vos fausses pensées sont remises en question.

- Puis, j'ai fait beaucoup de sport (4h ou 5h par semaine). Je fais beaucoup de cardio, muscu, footing. Le sport permet de vider mon stress, de me sentir bien, libérée.
On libère de la dopamine, c'est excellent pour se sentir bien. Les pensées s'envolent, on est dans l'instant présent. On respire, le cœur tape, notre corps s'exprime et bouge. On respire. On se vide, on ne pense à rien. Ça fait du bien. Vraiment.

- Je n'ai jamais évité des situations qui me faisaient peur. Je me suis toujours confrontée et exposée, même si j'étais dans des états d'angoisse fous, que j'avais l'impression que j'allais m'évanouir, défaillir (même en voiture). J'ai continué, enduré. C'est difficile et ça l'est encore parfois. Mais, il faut se dire que c'est un état passager qui ne dure pas. Vos glandes surrénales, celles qui sont responsables de la production d'adrénaline et de votre angoisse, ne peuvent pas produire cela en continue, donc cela va s'arrêter, il faut être patient. Personne n'aime ressentir de l'angoisse.

- J'ai appris la respiration abdominale. Je sais contrôler mes crises d'angoisse et je sais m'apaiser. Ce n'est pas évident car on a tendance à respirer "avec les poumons et pas avec le ventre". Si ça ne marche pas, c'est qu'on le fait mal, j'en suis convaincue désormais (même si je n'y croyais pas trop au départ et pendant un petit bout de temps).
 
- J'ai arrêté d'aller sur internet et les forums. Il n'y a rien de pire. On s'est rendu compte avec ma psy qu'il s’agissait d'un rituel de réassurance. Cela me soulageait. Alors, pour faire fuir les tocs, fuyez les forums et internet.

- J'ai parlé de mon problème à mes proches (conjoint, amis proches). Cela fait un bien fou, on n'est plus seul. On se sent libéré et on culpabilise moins voire plus du tout. Maintenant j'ose dire quand j'ai un "coup de mou", quand j'ai des tocs. Je ne suis plus seule face à moi-même.
Le plus dur sans doute a été d'évoquer les phobies d'impulsion ("non je ne suis pas une psychopathe et je ne veux pas que vous ayez une mauvaise image de moi").

- J'ai lâché prise. Je n'ai plus accordé d'importance à mes pensées. C'est ce qui m'est le plus difficile. J'essaie de les faire glisser. Elles vont et elles viennent, elles sont là, parfois. Il faut les laisser aller et venir et ne pas les juger! Très dur!

- J'ai été voir une kinésiologue.  Elle m'a beaucoup aidée à extérioriser. Elle fait parler la mémoire du corps. Après mon accouchement lorsque j'ai eu mes énormes angoisses, c'est ce qui m'a aidé le plus. Je me suis vidée de mes émotions, de mes peurs. Elle travaille sur les énergies du corps. Chaque séance dure une heure, et à chaque fois je suis bien. Je sens plein de fourmis dans mes membres, tout bouge, ça gargouille, l'énergie circule et n'est plus bloquée au plexus solaire (mon point d'oppression). Ce n'est pas remboursé, dommage.

- J'ai fait de l'acupuncture. Franchement ça marche pour moi. Quand je sors d'une séance j'ai l'impression de flotter sur un nuage ou d'avoir fumé un joint (je ne fume pas mais ça me rappelle des vieux souvenirs d'adolescence).

- J'ai testé aussi l'homéopathie....mais je ne suis pas vraiment convaincue....

- Je prends des compléments alimentaires : Magné b6 de Nutreov, Omega3 de Naturland, et la kinésiologue m'a filé un truc aux plantes qui m'a fait du bien (liposome chez Copmed). Franchement, j'ai l'impression que tout ça m'aide. Alors je continue un peu.

J'espère que cela vous aidera un peu....