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samedi 17 mars 2018

Maternité et anxiété....voire phobies d'impulsion

Bonjour à tous,

il semble que beaucoup de mamans se posent des questions au sujet de l'anxiété et des phobies d'impulsion que la maternité pourrait éventuellement déclencher ou faire revenir à la surface. Je vais tenter, avec ma petite expérience, de vous en parler un peu.

Lorsqu'on devient maman pour la première fois, et que l'on a un tempérament anxieux, on se sent sans doute plus vulnérable et on perd un peu de confiance en soi. On aimerait pouvoir tout contrôler, tout gérer d'une main de fer... et on ne se sent pas à la hauteur. La faute à qui ? ou à quoi?

La faute tout d'abord....à la fatigue! Les premiers mois vous dormez peu, et surtout de manière très saccadée (des réveils toutes les 3h/4H). La fatigue s'accumule, vous êtes irascible et tendue, c'est normal!
Il ne faut pas se mentir les premiers mois, on est complètement haché... On a à peine le temps de se laver, de faire à manger et de prendre soin de soi. On traine en pyjama pourri en mode fantôme avec nos kilos en trop. On se trouve dégueulasse, on ne rentre plus dans nos anciennes fringues d'avant grossesse (que l'on tente désespérément de mettre en se regardant dans la glace en déprimant), on perd nos cheveux.... Bref, c'est la loose intersidérale. Il est donc bien normal de ne pas être au top!

- Ensuite.... et bien il y a la chute d'hormones....! 
Les hormones chutent et le moral avec! C'est ce qu'on appelle le baby blues... On pleure pour un rien, on se trouve nulle à souhait, incapable, mauvaise maman, moche...bref on voit la vie en noire. On a toutes sortes de pensées à la noix...Heureusement, cela ne dure que quelques jours...et bizarrement les gens oublient de nous faire part de ce genre de petits détails....

- Et après il faut trouver un nouvel équilibre... Avant on était libre, insouciante, on faisait ce qu'on voulait à l'heure qu'on voulait.... Repas entre copines, apéros après le boulot, sorties en amoureux, opération canapé comédie romantique pizzas glace improvisée, glandouille toute la journée en mode loque qui n'a envie de rien faire... et bien...ça c'est fini. Maintenant il faut tout prévoir et tout anticiper. Il faut s'organiser et être davantage dans l'intendance. La vie à deux en prend forcément un sacré coup puisqu'il faut trouver un nouvel équilibre. Il faut trouver un nouveau rythme de vie à trois.
Penser à son couple, à avoir des petits moments privilégiés à deux... sans culpabiliser de laisser son enfant...

- Et, bien évidemment : devenir maman. Pas de manuel. Tout est nouveau. On est dans l'inconnu de façon perpétuelle. Alors on doute souvent de soi, de nos capacités à faire les choses. On se demande si on est une "bonne mère", si "on fait les choses bien".
Je crois que c'est ce qui a été le plus difficile pour moi. Je voulais tellement bien faire que je me mettais une pression de dingue et je me bouffais complètement la vie. Mon perfectionnisme ne me lâchait jamais et j'ai été très angoissée la première année... pour tout et surtout pour rien (laisser bébé dans le transat quand je prenais ma douche, partir en voiture avec ma fille seule...).
Je pense qu'il faut vraiment se faire confiance, et surtout ne pas écouter les gens qui sont toujours plein de bons conseils à la"con" et qui vous culpabilisent dès qu'ils le peuvent. Ce que j'ai appris et bien c'est grâce à mon conjoint qui m'a dit un jour lorsque je lui ai demandé s'il pensait que je faisais les choses bien, il m'a répondu : "Est-ce que tu fais du mieux que tu peux?". Bien sur lui ai-je répondu. "Alors, c'est le principal. On fait ce qu'on peut mais du mieux qu'on le peut".
Le principal est de faire du mieux qu'on le peut et de s'écouter, de faire en fonction de son instinct. Pour ma première fille, j'ai trop été focalisée sur ce que je devais être, au détriment d'elle, et de nous. Je pense que j'ai raté de nombreux moments à cause de ça. Trop dans mes pensées et pas assez dans l'instant présent. J'ai vécu ma maternité complètement différemment avec les jumelles. Je me sentais maman à part entière et je n'avais peur de rien. J'étais très épanouie et je le suis toujours.

Concernant les phobies d'impulsion, il se peut qu'elles reviennent (mais ce n'est pas une obligation). 
Forcément, la maternité est un cocktail détonnant pour les faire revenir : fatigue, chute d'hormones... stress. Mais ce n'est pas grave. Il faut prendre en compte cette possibilité. Dites-vous que c'est normal d'avoir des pensées à la gomme surtout dans de telles conditions. D'ailleurs, lorsque je discute avec des parents, ils me disent tous la même chose : qu'ils ont eu des pensées horribles lorsqu'ils étaient fatigués et à bout de nerf du genre secouer leur enfant ou le jeter contre le mur!! Ca ne fait pas d'eux ni de nous des monstres. Il ne faut pas culpabiliser même si sur le coup c'est quand même un peu trash lorsqu'on y réfléchit de penser à des trucs comme ça. La fatigue rend débile... ce n'est pas pour rien si elle est utilisée comme un moyen pour torturer les gens. Le manque de sommeil est abominable pour le corps et l'esprit.
Alors il faut se reposer pour reprendre des forces.

==> Ce qui m'a aidé. 
L'allaitement. Pour moi, cela a été la plus belle chose qui soit. J'ai eu une relation fusionnelle avec ma fille ainée et mes jumelles. Il faut savoir aussi que l'allaitement entraine la production d'ocytocyne, appelée aussi hormone du bonheur. Elle facilite l'attachement entre la mère et le bébé, fait baisser son niveau d'anxiété et permet à la maman de se rendormir plus vite. Le corps est super bien fait!

Mon conjoint. Qui a été au top. Le top des papas et le top des conjoints. Compréhensif, à l'écoute, sans jamais me juger. Bienveillant. Amoureux. Il sait tout de moi. Parfois avec la fatigue quand je stresse il me dit souvent : " Tu sais que ce n'est qu'une passe. Tu es anxieuse, c'est ton tempérament. Ne remet rien en question, tu es normale. Tu es juste fatiguée et tu as le droit de l'être. On a une vie de dingue avec nos 3 filles, on a le droit d'avoir des moments où on est crevés". Il a raison. Je le sais. Alors je pleure un coup et ça repart.

Mes amis et ma famille. Toujours là pour moi.

La psy. Parfois j'avais besoin d'être rassurée, alors j'allais la voir. Elle m'apaisait avec ses mots réconfortants. Et je repartais de son cabinet sereine.

Le sport. Le sport m'a permis de perdre mes kilos superflus et de retrouver la ligne.... et la forme! A raison de 4fois par semaine, je me sentais mieux. Je continue d'ailleurs, ça fait du bien (mais plus que 3 fois).

J'espère que cela vous aidera à voir les choses de manière positive. Il faut profiter de nos petits bouchons avant qu'ils ne grandissent trop vite.... et le temps passe.... vite.



jeudi 18 mai 2017

Ruminations et pensées obsessionnelles : quand le tourbillon infernal commence! Un protocole à mettre en place pour les stopper!

Bonjour à tous et à toutes,

il y a quelques temps de cela, j'ai eu ce que j'appelle une "crise" de pensées obsessionnelles, je ne parle pas de phobies d'impulsion, mais de pensées qui tournent en boucle comme un poisson rouge dans son bocal sans qu'il y ait un bouton "pause" pour les arrêter.

En effet, même si je suis guérie des phobies d'impulsion, il m'arrive de temps à autre, grande anxieuse que je suis, d'avoir des pensées dites obsessionnelles, des ruminations sur tel ou tel sujet, ainsi par exemple :
- ça peut-être "tiens je me sens oppressée... qu'est-ce qui va m'arriver encore?, c'est nul d'être oppressée, pourquoi les autres ne le sont pas, pourquoi moi, et pourquoi ça m'arrive alors qu'il n'y a aucune raison que je le sois ? Et si un jour je n'arrive plus à supporter mon stress que va t-il se passer? ";
 - ou encore "Tiens, je sens que j'ai moins d'envies et de motivation en ce moment, peut-être que je suis un peu déprimée, c'est comme ça que ça commence non la dépression, et si je faisais un burn-out sans m'en rendre compte? "

 Bref, ce sont des pensées stériles, négatives, et totalement absurdes qui s'installent, tout doucement, de façon pernicieuse pour ensuite tourner en boucle toute la journée : vous y pensez au réveil, sous la douche, en déjeunant, dans la voiture....
Bref, ces ruminations, excessives et obsessionnelles envahissent votre esprit comme un virus et vous rongent de l'intérieur. Elles vous remplissent, vous bouffent et vous font oublier l'essentiel : le moment présent. 

Le pire, et je dis bien le pire, c'est que vous êtes persuadé au fond de vous qu'il y une part de vérité dans vos pensées, que c'est peut-être vrai finalement, que si vous y pensez ce n'est pas pour rien, et vous confondez alors pensées et réalité.
Ce qui est terrible, c'est que vous savez néanmoins au fond de vous que tout cela est faux et n'a aucun sens. La psy m'avait dit une chose qui m'avait fait beaucoup de bien, c'est : "vous n'êtes pas responsable de vos pensées, elles s'imposent à vous, ne vous sentez pas coupable, vous n'y êtes pour rien".  En gros, c'est juste votre esprit qui déconne. 

Pour ma part je reste presque "admirative" voire "fascinée" (c'est ironique évidemment) de la force de persuasion de l'esprit, comment peut-il à ce point inventer des bêtises pareilles et presque parvenir à vous tromper ? C'est incroyable tout de même la puissance de la pensée. Dans un sens comme dans un autre d'ailleurs!

 Ce qui est dingue ce sont les sensations associées aux pensées. Pour ma part quand je commence "mes crises de TOCS", je suis souvent seule et je ne fais rien de particulier. Je me sens stressée, oppressée. Et je ne fais qu'y penser. Et je pense que j'y pense, et ça me saoule. Et plus j'y pense, plus je suis agacée et plus je suis oppressée et plus j'ai des anticipations anxieuses et plus je vais établir des scénarios catastrophes complètement loufoques dont je suis la principale héroïne évidemment!

Du grand n'importe quoi! 
Je sais que ces crises passagères ne durent que quelques jours, et que lorsque j'y repense je me dis qu'au final ce n'était rien du tout, mais quand je suis dedans, j'ai l'impression que je n'en sortirai jamais et je ne vois que le négatif et je suis en mode "scénarios catastrophes".
C'est chiant et franchement pénible. "Punaise sacré cerveau, fous moi la paix! Laisse moi vivre et profiter de la vie sans me faire chier!" (Désolée pour la vulgarité mais il me gonfle celui-là parfois).

C'est pour cela que j'écris aujourd'hui car il faut impérativement lorsque ça vous arrive que vous sachiez que vos pensées ne sont que des inventions de votre esprit destinées à vous pourrir la vie. Rien de plus. Rien de moins. Des pensées et basta! Elles ne sont ni vraies, ni importantes, elles ne représentent rien. Il ne faut surtout pas les écouter, encore moins y croire, et surtout ne pas essayer de les rejeter. Plus vous allez vouloir vous en débarrasser, plus elles vont rester accrochées comme des sangsues. Il ne faut pas en tenir compte. Elles vont partir.

 Mais vous pouvez déclencher un processus pour les faire partir plus vite
- Les reconnaître, les admettre : "Ok, ce sont mes obsessions, mes tocs, mes ruminations. Je sais que ce n'est pas vrai, je m'en fiche".
 - Ecrivez-les. Elles vous paraitront totalement débiles une fois écrites, et je dirais même encore plus débiles et absurdes. Critiquez-les.
 - Faites quelque chose que vous aimez franchement, pour vous occuper, quelque chose qui vous fait plaisir (pour ma part c'est la cuisine). Ce n'est pas de l'évitement. Il faut couper le cercle infernal.
 - Ne les laisser pas s'immiscer. Si vous les laissez faire, elles vont rester durablement et vous serez "foutus" pour quelques jours.
 - Dites-vous : "Qui est le plus fort? Moi ou mes pensées? Qui dirige ma vie? Moi ou mes pensées?" C'est vous bien sur!
 - Faites du sport! Rien de tel que de la dopamine pour se faire du bien au corps et à l'esprit!
 - Faites une séance de relaxation. 

 Pour ma part, ce petit protocole fonctionne bien. Certains éléments m'ont été fournis et conseillés par la psy, d'autres, je les ai expérimentés à force d'expérience (youpiii ou pas... je m'en passerai bien de cette expérience là).
 Bref. Ne croyez pas en vos scénarios. Certains d'entre vous me demandent souvent si ce qu'ils pensent est vrai. Non ça ne l'est pas évidemment!

 Bon courage sur votre chemin de guérison!

vendredi 23 mai 2014

Le premier rendez-vous chez la psychiatre spécialiste en TCC

Le premier rendez-vous, que j'ai attendu avec la plus grande impatience durant un mois, et ce il y a deux ans, fut pour moi une véritable libération.  J'étais déjà allée voir un psychiatre, juste une fois pour parler, mais je n'avais absolument pas accroché car il m'avait écouté quasiment sans rien dire en prenant des notes, je m'étais donc sentie un peu seule.

Là c'était différent. Le doc D. est une femme, sympathique et souriante, avec qui je me suis tout de suite sentie en confiance et à l'aise.
Lors de ce premier rendez-vous qui a duré une heure, elle m'a posé de nombreuses questions sur moi, ma vie, mon passé, mes peurs.
Et elle m'a rassurée. 
Non, je n'étais pas folle, non je n'étais pas schizophrène.
J'étais juste très angoissée et quelqu'un de tout à fait normal. 
Elle m'a expliqué ce dont je souffrais à l'époque : les phobies d'impulsion et les attaques de panique.

J'étais rassurée. Je me suis mise à pleurer sans pouvoir m'arrêter. 
C'est tout ce dont j'avais besoin : être rassurée.

La peur de la folie était ce qui me rongeait à l'époque. J'ai eu quand même du mal à la croire (c'est hallucinant d'ailleurs), elle pourtant spécialiste en la matière.J'avais peur qu'elle se soit trompée sur mon cas. "Et si elle avait fait un mauvais diagnostic? Et si j'arrivais à tromper son jugement?"

"Et si".... voilà la question des toqués. 

Et si je fais ça va t-il se passer ça?
Et si je ne le fais pas, que va t-il m'arriver?
Et si je ne suis plus capable de faire ça?
Et si je pense ça, ça veut dire que c'est vrai?
Et si je pense ça, ça veut dire que ça va se réaliser?

Les pensées vous font croire n'importe quoi. Elles vous bousillent, vous triturent l'esprit, vous détruisent à petit feu. C'est comme si vous étiez prisonnier. Prisonnier de vous même.
La plus grande liberté aujourd'hui serait d'être libérée de mes pensées, d'en être détachée. Un jour qui sait?  


jeudi 22 mai 2014

Gestion de l'angoisse, je maîtrise désormais....

Depuis quelques temps mes tocs reviennent. 
Ce ne sont pas les phobies d'impulsion, car elles, elles ne m'embêtent plus.
Ce sont des pensées qui tournent en boucle dans mon esprit et qui m'empêchent d'être dans l'instant présent. Je rumine sur le fait que je ne suis pas normale, que j'en ai marre d'avoir des pensées obsessionnelles qui m'empoisonnent la vie, que je ne serai jamais tranquille et totalement heureuse, que j'ai peur de ne jamais guérir, que j'ai peur de ressentir de l'angoisse, que j'ai peur de ne pas arriver à faire certaines choses....et ça tourne, et ça tourne....
Je suis épuisée. J'en ai ras le bol. Cela fait plus d'une semaine que ça dure....heureusement, il y a eu quelques accalmies.Je carbure aux oméga 3 et au magné b6.

Je pense savoir les raisons pour lesquelles je rumine :

- Je suis fatiguée car ma fille de 11 mois se réveille tous les matins à 5h et ne se rendort pas avant...que l'on parte travailler....et depuis une semaine elle est malade donc nous sommes sur les rotules...
La fatigue est la porte ouverte aux tocs et pensées pénibles. Il est indéniable qu'elle les accentue. 

- Je suis tendue....conséquence de la fatigue, même si je dors bien. 

- Je viens de me faire inspecter en cours pour valider mon année de stage.... Le stress est en train de retomber.... En période de relâchement je suis plus vulnérable car je n'ai pas l'esprit occupé, j'ai tout le temps de penser et de ressasser....

- Je lutte contre mes pensées et je vais regarder les forums sur internet. J'ai tout faux! Ce n'est absolument pas ce qu'il faut faire car cela renforce les pensées et les ancre un peu plus dans mon esprit.
Plus on essaie de les combattre, plus elles sont présentes, moins on y prête attention, plus elles disparaissent et s'évanouissent comme elles étaient venues. 

Ce matin, j'étais tendue. J'ai ressenti une espèce de tension intérieure et la boule au diaphragme (ou plexus solaire). Je me sentais oppressée alors que je n'avais aucune raison de l'être. La machine s'est remise en route : "Ça y est, ça recommence, tu vas être angoissée, tu vas être mal, ça ne finira jamais, tu n'es pas normale, tu n'es pas dans l'instant présent".... J'ai soufflé et respiré...et j'ai essayé de m'occuper. La boule est partie.

Ce soir, malgré une séance de sport (peu intensive car renforcement musculaire), j'étais très agacée. Et la boule est revenue. Et les pensées qui l'accompagnent aussi. Je me suis focalisée sur la boule, l'angoisse est montée. Les pensées défilaient comme les paysages en voiture, à toute vitesse. Je ne suis pas parvenue à les stopper. Et "vas y Jeannot" comme dirait mon père.

L'angoisse vous fait penser et vivre des choses étranges. Pas besoin de drogue, l'adrénaline vous fait percevoir un monde totalement différent : les bruits sont amplifiés voire dérangeants, votre vision vous joue des tours, et tout monte crescendo! 
Les pensées s'enchainent aussi : "Ça y est, tu sens tout ça, tu vas devenir folle, tu vas péter un câble, tu as des hallucinations auditives et visuelles, ça y est ma pauvre, t'es barjo!". Et j'en passe. Le pire est sans doute de savoir au fond que tout est faux, que ce ne sont que des pensées, mais quelque chose, un grain de sable nous fait penser le contraire.

Là, ce soir, j'ai dit stop. Je suis allée dans ma chambre, et j'ai commencé la respiration abdominale en carré. Depuis mon accouchement, je suis au top pour gonfler et dégonfler mon ventre en respirant.
L'hyperventilation est la cause de l'angoisse qui change le ph du sang et conduit à une montée d'adrénaline. Le fait que j'ai cette sensation d'oppression vient du fait que mon diaphragme est contracté. J'ai compris les mécanismes de l'angoisse.

Donc, je m'allonge, jambes écartées, une main sur mon ventre et je commence: 
- j'inspire sur 3/4 secondes,
- je bloque sur 3 secondes,
- j'expire sur 4/5 secondes, 
- je bloque sur 3 secondes.... et on repart...

J'ai fait ça pendant 10 minutes. Effet garanti. Plus de boule au ventre, plus d'oppression. Plus de pensées gênantes. J'étais zen et relaxée, j'ai même failli m'endormir! Hallucinant.
Maintenant, je maîtrise la respiration abdominale, et ce soir j'étais vraiment fière de moi (pour une fois).

Par contre, il faut bien le faire, il ne faut pas que la cage thoracique se soulève. Il faut avoir l'impression que l'on pousse son ventre vers le bas.
Quand je lisais dans des blogs, des livres ou que ma psy me disait que la respiration abdominale faisait des miracles, je n'y croyais pas vraiment. Désormais, j'en suis convaincue.