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dimanche 25 novembre 2018

LES REPONSES A VOS QUESTIONS

Si vous avez d'autres questions, n'hésitez pas à les poser en commentaires ou par mail. C'est anonyme. 

"Comment avez-vous fait pour guérir et accepter vos pensées?"
Et bien, je suis allée consulter. Franchir ce pas a été une épreuve pour moi, car j'avais peur qu'on me prenne pour une folle, qu'on me diagnostique bipolaire, ou schizophrène, ou dépressive.... J'ai mis un mois à me décider... après une grosse attaque de panique. On ne peut pas vivre angoissé, c'est juste invivable et horrible. 
Beaucoup d'entre vous attendent plusieurs mois, voire plusieurs années avant de consulter mais vous ne faites qu'ancrer un peu plus vos phobies et vos angoisses. Vous vous rassurez comme vous pouvez sur internet, et vous attendez que ça passe en essayant désespérément de vous dépatouiller tout(e) seul(e).
C'est peut-être étrange ce que je vais dire, mais je pense que d'une certaine manière, à un moment donné, on se complaît dans nos angoisses et nos pensées. On ne se définit plus que par ça.
Je l'ai fait moi aussi, je tournais en boucle. Je n'étais qu'angoisse, je vivais angoisse et je pensais angoisse.
Mais il faut se prendre en main, car en ne faisant rien ou en restant seul(e), vous ne faites qu'aggraver votre cas.
Alors aujourd'hui il faut choisir : guérir et se confronter à tout ça ou sombrer un peu plus.
Pour changer votre vie, d
ans l'ordre d'importance, je dirais qu'il faut : 
- être suivi(e) par un super psy qui fait de la TCC;
- accepter votre tempérament anxieux, accepter vos sensations, vos pensées (la question du "comment accepter ses pensées?" je me la suis posée mille fois. Je dirais en s'exposant, en se disant qu'en se prenant la tête dessus ça va être pire et qu'il vaut mieux lâcher prise et se dire que ce sont vos petites pensées involontaires qui reviennent vous embêter mais que ce n'est pas grave et surtout transitoire)
- s'exposer tous les jours à ce qui vous fait peur et se féliciter de ses progrès, s’entraîner, se dépasser. Chaque petite victoire est un pas de plus vers la guérison. 
- Ne pas chercher à se rassurer sans arrêt et accepter le doute (pas d'internet ni de forums hyper anxiogènes) car cela ne fait que renforcer vos pensées. 
- Apprendre à respirer, et ce tous les jours. Pas dans un but précis, juste comme ça.
- En parler à ses proches pour se sentir moins seul(e), moins coupable et moins honteux(se). 
- Lire et se renseigner sur cette phobie, ou sur les tocs en général. 
- Faire du sport!!!!!!!!! 
- Se faire plaisir. 
- S'aimer soi-même et être épanoui(e). 
- Ne pas culpabiliser : ce n'est pas votre faute!!! C'est votre cerveau qui produit des pensées à la noix sans votre consentement. 

"J'ai attaqué une TCC il y a deux mois. Combien de temps faut-il pour en voir les bénéfices?"
C'est une question que beaucoup d'entre vous se posent et que je me suis moi-même posée à maintes reprises. La psy m'avait dit : plus on attend pour consulter, plus on mettra de temps à guérir, ce qui semble assez logique quand on y réflechit. Elle m'avait cité l'exemple d'une patiente qui avait des attaques de panique depuis 10ans (sans consulter) et qui avait du mal à s'exposer et à changer ses fausses croyances... 
En effet, plus on attend, plus le cerveau s'embourbe dans des croyances erronées, et plus il est difficile de modifier ces pensées là... C'est comme si vous preniez un mauvais chemin et qu'il faille le rebrousser d'un coup.... Plus vous avez parcouru de kilomètres, plus vous mettrez de temps à revenir au point de départ.
Heureusement, le cerveau est très perméable, on peut donc modifier nos pensées et nos schémas de pensées, c'est une bonne nouvelle. 
Malheureusement parfois, il se greffe d'autres phobies ou un trouble panique... et là ça sera un peu plus long...ce qui a été mon cas.
Pour ma part, les phobies d'impulsion sont parties vite (2mois je dirais) mais elles sont revenues de temps à autre (après mes accouchements notamment) mais je n'en avais plus peur donc elles sont parties aussi vite qu'elles étaient arrivées. 
J'ai mis plus de temps avec les attaques de panique et les ruminations anxieuses. 

"Comment se déroulent les séances chez le psy? A quelle fréquence y alliez-vous?"
La première séance avait duré une heure car il fallait présenté mon parcours, mes angoisses, mes peurs... dégrossir un peu tout ça.
Les séances suivantes duraient une demi heure. Durant un an, ou au moins six mois (je ne me rappelle plus exactement), j'y allais deux fois par semaine. Cela me rassurait énormément. Après j'ai espacé petit à petit, passant de une fois par semaine, à une fois tous les quinze jours et puis une fois par mois. Parfois, je n'y allais plus pendant plusieurs mois et puis je revenais pour être rassurée. 

Cela fera un an que je n'ai pas consulté. Je suis très contente! Parfois elle m'envoie un petit texto pour prendre des nouvelles ou je lui écris un petit mail pour lui en donner. 
Lors d'une TCC, le psy échange avec vous, vous pose des questions, réagit à vos réponses, il vous fait faire des exercices, ou de la relaxation.
En dehors du cabinet, vous avez des exercices à faire, des documents ou des livres à lire. Ces exercices feront l'objet d'échanges avec le psy comme par exemple le fameux tableau d'auto-observation.
"Ma phobie a pris de la distance. As-tu eu déjà peur de rechuter? "
Les rechutes c'est ce que je craignais le plus. Je les redoutais, je comptais les semaines où j'étais tranquille (sans être angoissée et sans ruminer), et j'attendais presque que mes ruminations reviennent. J'ai fonctionné très longtemps comme cela, je crois que c'est la pire erreur que j'ai pu faire. 
En effet, je ne faisais que provoquer mes propres pensées et quand elles revenaient, je justifiais indirectement mes croyances ("J'en étais sure, j'étais sure qu'elles allaient revenir"). 
Pourquoi? Parce que j'avais peur, j'avais peur qu'elles reviennent, peur de plus être normale, peur de ne plus pouvoir vivre normalement, peur que ma vie se résume éternellement à ça.
J'avais d'ailleurs demandé à la psy : "Quand est-ce que cela finira ? Elle m'avait répondu : quand vous n'aurez plus peur." Elle avait raison.
Il ne faut plus avoir peur des rechutes. Il faut les accepter. 
Il faut accepter d'être comme ça, quelqu'un de plus anxieux que la moyenne. 
Il faut se dire que ça ne va pas durer, et en effet, cela ne dure jamais bien longtemps. 
Il faut se faire confiance.  

"Vos rechutes ont-elles été fréquentes? Nombreuses? "
Les rechutes sont souvent fréquentes et nombreuses. Pour ma part, elles l'ont été. J'ai plutôt bien géré les phobies d'impulsion, notamment après mes grossesses, enfin surtout après la seconde grossesse, pour la première cela a été plus compliquée car j'étais très angoissée pour tout et surtout rien.
Pour mon trouble panique cela a été plus long et plus pénible, je crois que j'en suis venue à bout véritablement il y a deux ans .... et cela avait commencé en 2012.
 J'avais beaucoup de ruminations anxieuses, le moindre changement corporel pouvait déclencher un crise de ruminations 
et à terme de l'angoisse(j'étais hypervigilante à tout changement corporel), et surtout j'étais dans l'anticipation anxieuse de manière constante pour tout et rien. Cela a été une belle galère, mais je pense que les 5 années que j'ai passées sans faire de nuit complète y sont pour quelque chose (mes filles ont fait leurs nuits à 2 ans et demi).

"As-tu pris des médicaments pour guérir?"C'est une question assez récurrente. 
Non, je n'ai jamais rien pris.
Ni anxiolytique (hormis du stresam, mais c'est du pipi de chat à côté de tous les benzo comme le Xanax), ni antidépresseur. 
Après je suis tombée sur une psychiatre qui allait dans mon sens et qui n'était pas pro médicaments. Elle m'avait toujours dit que si elle jugeait la situation appropriée nous aurions fait ce qui aurait été nécessaire. Je lui ai fait confiance et j'ai bien fait. Elle a respecté mon choix. Je me suis davantage tournée vers les médecines douces : kinésiologue, acupuncture, plantes... 

"Je cherche d'où mes phobies viennent, mais je n'arrive pas à trouver une explication". 
Je pense, sous les conseils et avis de la psy, qu'il ne faut pas essayer de justifier et de comprendre à tout prix d'où viennent ces phobies : elles sont là et c'est tout. Arrêtez de vouloir tout expliquer, de vouloir tout comprendre. De toutes façons, ce n'est pas en comprenant d'où elles viennent que cela va changer grand chose. Certains d'entre vous sont persuadés qu'en cherchant dans leur passé ils vont s'en débarrasser. Pourquoi pas, mais je pense que ce n'est pas ça qui vous fera guérir. 

"Quand je regarde les faits divers et les informations à la télé, cela me renvoie à mes phobies d'impulsion. Doit-on les éviter?"
La réponse est non. Il faut regarder les informations, les films d'horreur et les policiers avec de la distance. Moi aussi, j'avais ce genre de pensées à la noix et j'éviter de regarder des trucs dans ce genre. Plus vous vous exposerez à ce qui vous fait peur ou ce qui déclenche vos pensées, mieux vous irez et plus cela deviendra banal pour vous. Jamais au grand jamais vous ne feriez de pareilles choses, les psychopathes ne se posent même pas la question (c'est la psy qui me l'a dit hein). 

"Je doute toujours de moi et de mes pensées. Est-ce normal?" 
Le doute fait partie intégrante de la maladie des gens qui ont des tocs, il en est le coeur, la raison de vivre et d'exister. Sans doute, plus de toc, plus de crainte, plus de peur. 
Il ne faut pas douter de soi dans la phobie d'impulsion, sinon vous allez vous faire flipper tout(e) seul(e) alors qu'il n'y a aucun fondement à vos croyances. Vous n'allez rien faire, rien commettre de grave, vous êtes normal(e), vous avez juste des putains de phobies qui vous gâchent la vie. Alors oui elles sont terriblement bizarres, et parfois terrifiantes, mais il ne faut pas y prêter attention. Elles ne sont pas la vérité, elles ne sont pas votre pensée, elles ne reflètent pas de désirs inconscients. Arrêtez avec toutes ces conneries. (Désolée je suis un peu vulgaire pour le coup). 

"Comment avez-vous su que vos pensées étaient fausses?"
Et bien, c'est là tout le travail de la thérapie comportemental et cognitive (TCC). Il s'agit de faire des exercices d'exposition à l'aide d'un tableau d'auto-observation et de faire de la remédiation cognitive, en gros changer vos croyances erronées. C'est grâce à la psy, à un investissement personnel intense, à des lectures variées et à l'aide de mon conjoint que j'ai réussi à m'en sortir. 

"Est-ce que vous êtes passée par la phase je cherche des informations à tout prix sur internet?"
Oui, malheureusement. Mais sur internet, on ne trouve souvent que du négatif, que ce soit des témoignages ou de fausses croyances, voire carrément des légendes urbaines qui vont vous faire flipper encore plus car vous allez vous dire "punaise et si ça m'arrivait à moi?". 
Avec la psy, nous nous étions rendu compte que je passais un temps fou à rechercher des infos sur tout et rien sur internet et qu'au final il s'agissait d'un rituel de réassurance et donc d'une certaine manière, c'était une compulsion.
Je cherchais à me rassurer désespérément mais je ne faisais au final que renforcer mes peurs. Alors du jour au lendemain j'ai tout arrêté et je m'en suis mieux portée. Il faut absolument éviter les forums, internet et les sites foireux.
En allant sur internet, vous souhaitez apaiser vos doutes, le fameux doute des gens qui ont des tocs "et si?"mais vous ne faites qu'accorder à vos pensées un temps inutile. Ne donnez pas à vos peurs plus de temps qu'elles ne le méritent (c'est à dire aucun). 

"T'es tu déjà sentie mal même sans raison, ou sans pensées?" 
Non je ne pense pas m'être sentie mal sans raison... Après angoissée sans raison je dirais que oui, mais au final, si on cherche bien il y a toujours une raison (stress, fatigue, élément déclencheur divers...). 

"Je ressens toujours une gêne ou une appréhension lorsque je suis à proximité d'objets pointus...Quand est-ce que cette gêne disparaît? "
Rhoooo, alors cette question là aussi je me la suis posée très souvent.
Je ressentais très souvent une gêne, une sensation bizarre quand il y avait un objet pointu en ma présence ou quand j'étais avec mon conjoint ou mes enfants. Cela pouvait être en présence d'un couteau, d'un ciseau, d'un stylo... ou même d'une poche en plastique. Je ne pouvais pas dormir avec un ciseau ou un stylo dans ma chambre.
Le vide me provoquait également une sensation d'inconfort et de gêne (quand j'étais sur un balcon par exemple), il y avait aussi lorsque je faisais le shampoing de mes enfants ou que je leur coupais les ongles.
Pour remédier à cela, la psy m'avait conseillé de m'entourer de couteaux durant la préparation des repas, de me promener avec un ciseau dans mon sac, de ne jamais éviter une situation qui m'était pénible ou qui pouvait potentiellement générer de l'angoisse.
Je l'ai écouté, et c'est ce que j'ai fait.
Aujourd'hui les couteaux sont redevenus ce qu'ils étaient : de simples objets du quotidien, tout comme le reste.
La présence des objets cités précédemment ne me provoque plus rien. Je n'y pense même plus, et je ne pense pas non plus que j'aurais du y penser (vous comprendrez ce que je veux dire). 

"Avez-vous une technique pour accepter vos pensées?"
OUF... C'est une question que je me suis longtemps posée... Il faut déjà s'accepter soi-même, accepter son anxiété, accepter d'avoir des hauts et des bas et que tout ne soit pas parfait et contrôlable.
Dès lors que vous prenez en compte l'incertitude et le fait que tout ne puisse pas se contrôler, je dirais que vous êtes sur le bon chemin. Il faut ensuite distiller du positif dans ses pensées et dans son quotidien,  changer sa manière d'être, de penser et de faire, s'accepter soi-même. Il faut faire du sport, s'occuper, se faire plaisir, être à ce que l'on fait et faire une chose après l'autre. Il faut prendre le temps de vivre. 


"J'ai peur que la maternité me déclenche de nouvelles angoisses. Qu'en est-il pour toi? "
Je répondrai que chaque histoire est différente et que ce qui vaut pour moi n'est pas valable pour quelqu'un d'autre. Notre vécu, notre histoire, nos peurs, font que nous vivrons cela différemment.
Ce que je sais c'est qu'il ne faut pas s'angoisser avant l'heure et de voir au moment venu. Et qu'avec ses enfants il faut faire ce que l'on peut mais du mieux que l'on peut.
Pour ma part, j'ai bien vécu mes deux grossesses, malgré mon hospitalisation d'un mois pour les jumelles à cause d'une menace d’accouchement prématuré.
Pour ma première fille le post partum a été quant à lui très angoissant.... Je me devais d'être parfaite, je voulais tout contrôler... On ne dormait pas, et c'était mon année de titularisation/stagiaire après le capes (la BIG Année quoi). C'était l'enfer. J'étais hyper stressée, crevée et angoissée. Je bossais comme une malade le soir et les weekends.
Je pense que j'ai vécu une année avec une boule au ventre en permanence, c'était l'horreur.
Et, paradoxalement, lorsque les jumelles sont arrivées j'étais hyper épanouie et sereine, apaisée, tranquille, alors que c'était dix fois plus hard!
On a dormi 4 ou 5 heures par nuit pendant 2 ans avec au minimum 3 réveils par nuit en permanence.
Aujourd'hui on dort. Bordel que ça fait du bien!
On a une vie de dingue avec une intendance de fou, mais on se régale avec ces trois petites tornades.
En conclusion, ne vous empêchez de vivre ou de ne pas faire des choses à cause de vos peurs ou de vos angoisses.
La venue d'un enfant est bouleversante car elle remet en cause un certain équilibre à deux, mais elle est source de joie. Il faudra prendre ses marques, faire des erreurs, se confronter à des choses nouvelles. Vous ne pourrez pas éviter la fatigue et le stress mais vous pourrez y faire face car vous y serez préparé(e). Faites vous confiance et n'écoutez pas les autres. Vous y arriverez ! 

"J'ai souvent des douleurs aux cervicales qui accentuent mes phobies, avez-vous déjà connu cela?"
Etant migraineuse depuis que je suis adolescente, les douleurs aux cervicales je les connais plutôt bien, elles font partie du package "migraine" mais elles ne génèrent pas d'inquiétudes particulières chez moi tant elles sont devenues banales. 
Néanmoins, je me suis aperçue, avec le recul, que ces douleurs appelées aussi névralgie d'Arnold, apparaissent généralement en période de tension extrême : fatigue et stress en sont les déclencheurs. Pour moi, il s'agit d'un signal d'alarme : mon corps me lance un message qu'il faut que j'écoute. Il faut alors lever le pied et se reposer, prendre du temps pour soi. 
Ces douleurs aux cervicales déclenchent généralement des céphalées de tension.... Et la boucle est bouclée. 
Elles sont la conséquence de quelque chose, pas la cause de quelque chose. A vous de savoir vous écouter au bon moment et de réagir vite. 

"J'ai des difficultés à m'endormir, la méditation permet-elle de de faciliter l'endormissement? "
La méditation peut vous aider à vous détendre, mais je pense plutôt qu'il faut privilégier la relaxation le soir que la méditation. Une séance de relaxation de Schultz est parfaitement appropriée dans ce cas là. La médiation est plutôt réservée aux différents moments de la journée, car pour être efficace elle doit être pleinement vécue, et lorsqu'on médite le soir on peut tomber dans un demi-sommeil. 
C'est un peu contradictoire comme réponse... Une chose est sûre, il ne faut pas méditer pour le fait de le faire, pour éviter quelque chose ou pour soigner quelque chose. Il faut le faire par plaisir, sans que cela soit une contrainte. 

mardi 30 juin 2015

FICHE N°5 : EVITER LES FORUMS ET INTERNET POUR EVITER D'ENTRETENIR LES PHOBIES D'IMPULSION (rituels de réassurance)

Lorsque nous avons des phobies d'impulsion, nous cherchons à tout prix à nous rassurer par tous les moyens qui existent, et surtout grâce à internet.

Alors nous allons passer des heures et des heures à chercher désespérément des solutions, des témoignages de guérison, des explications sur les causes de ces phobies, sur le déclenchement de ses phobies, à quel âge cela arrive, pourquoi, des médicaments ou des plantes qui pourraient atténuer ou voire faire disparaître ces vilaines pensées (comme si la magie existait...), enfin.... de nombreuses explications pour se rassurer.
Or, en cherchant pendant des heures des explications sur vos phobies, vous allez les entretenir et accentuer vos angoisses. 



==> D'ailleurs, posez-vous et faites un calcul, soyez honnete avec vous-même. Demandez-vous combien de temps vous passez sur internet à chercher des explications sur les phobies d'impulsion.....C'est souvent révélateur.

Je me suis rendue compte, grâce à ma psy, que je passais des heures sur internet à chercher des choses et d'autres sur les forums à propos des phobies d'impulsion. ERREUR! 





Elle m'a dit qu'il s'agissait de rituels de réassurance.

 En effet, les phobies d'impulsion sont des sortes de TOCS de pensée et comme tous les toqués, nous souhaitons supprimer ce qui nous ennuie : ceux qui ont peur des maladies vont se laver les mains 10fois, ceux qui ont la phobie de la saleté vont faire le ménage à outrance, et ceux qui souffrent de phobies d'impulsion vont essayer de trouver des choses qui les rassurent.... sur internet.

Peut-être qu'un certain apaisement va se faire sentir sur le moment en lisant certains textes, mais en cherchant, vous allez tomber sur des témoignages négatifs qui vont vous faire ruminer encore plus : "Ah, lui a dit ça, c'est peut-être vrai? Et si ça m'arrivait..." Et si? ....".
Vous allez vous attacher à une petite phrase anodine que vous avez lue et qui va vous faire flipper terriblement (ça m'est arrivé plusieurs fois...), qui va être source d'angoisse.
Vous allez donc trouver de nouvelles sources de rumination car les gens racontent plus leurs malheurs que leur guérison. Les témoignages de guérison sont rares.


Arrêtez donc internet (sauf mon site évidemment ;) ) !
Bannissez les forums !
Bannissez google ! 
Lâchez prise ! 
Laissez vos phobies d'impulsion dans leur coin ! 
En cherchant désespérément des explications vous les entretenez et vous accentuez vos angoisses ! 
Les solutions vous les connaissez : Thérapie comportementale et cognitive = exposition + méditation.

Aujourd'hui, je m'interdis d'aller chercher quoi que ce soit sur les forums, je ne parle pas des phobies d'impulsion, mais des trucs sur les angoisses par exemple ou sur les maladies. Cela ne sert à rien.
 Je pense que c'est vraiment nécessaire si vous voulez aller mieux. Vraiment. J'ai vu la différence. 
Internet entretient une certaine dépendance...